Lavande et herbes de Provence
a lavande et les herbes de Provence, tout comme l'olivier ou les vignes sont souvent symboles de la Provence.
La lavande aux multiples bienfaits
Originaire de Perse et des Canaries, dit-on, la lavande, dont le nom vient du latin lavare, laver, est connue depuis l’Antiquité. Les vertus médicinales et antiseptiques de la lavande étaient déjà appréciées des Grecs qui l’utilisaient pour la fabrication de médicaments. Ses vertus calmantes, insecticides, antirhumatismales, sédatives étaient largement utilisées, comme une sorte d’élixir universel. Les Romains en parfumaient leurs bains et leurs vêtements. Au Moyen Age, son essence était brûlée dans les maisons pour éviter la propagation des épidémies, notamment de la peste et du choléra.
La lavande est connue depuis longtemps par les bergers et les paysans de Provence pour ses vertus curatives : elle désinfecte, cicatrise, soigne les brûlures, calme les piqûres d’insectes, éloigne les mites et les moustiques. Sans oublier qu’elle embaume le linge dans les grandes armoires de nos grand-mères.
Les herbes de Provence, plantes médicinales
Herbes de Provence aux noms qui chantent, elles possèdent les senteurs enivrantes des herbes sauvages. Souvent employée à tort, l’appellation « herbes de Provence » regroupe en réalité cinq plantes bien définies : le thym, le romarin, le laurier, la sauge et la sarriette. Et pourtant, il en existe bien d’autres, comme le basilic, l’estragon, le fenouil, la marjolaine, l’origan, la farigoule, le serpolet, le laurier et toutes les plantes aromatiques de la garrigue. Sans oublier le célèbre pistou, mélange d’ail et de feuilles de basilic écrasés, dont le goût s’exhale dans la fameuse soupe au pistou.
On ne le sait pas toujours, mais les herbes de Provence ont des vertus curatives. Entre autres, la sauge fait baisser le taux de sucre ; le romarin, utilisé dans la médecine grecque, distillé dans l’alcool, soigne les rhumatismes ; le thym en infusion est tonique, antiseptique et antispasmodique.